plaisir des mots, partage des sourires
Durant des années, je t’ai attendu toutes les fins d’après midi, mon nez collé sur le trottoir devant ce petit troquet,
Ma patience à tout épreuve, ma fidélité sans faille te laissaient indifférent.
Avec ferveur, dans le brouillard ou dans la neige, j’étais là. Pour le meilleur et pour le pire… nous étions unis. Et le pire avec toi, c’était quand tu sortais, vacillant, un œil à peine ouvert, complètement ivre.
Mon amour pour toi m’empêchait de voir combien tu étais pitoyable.. Les gens croisés, riaient sous cape car la scène était cocasse.. Moi remuant la queue et toi vociférant tout le long du chemin nous menant à la maison.